Pourquoi apprendre une langue orientale ? Quelle langue choisir ?

L’apprentissage des langues orientales relève autant d’un impératif précis, un motif professionnel par exemple, que d’un choix personnel. Il faut en effet comprendre qu’un bagage linguistique n’est jamais de trop dans un monde dans lequel les barrières frontalières ont depuis longtemps été franchies. S’initier à une langue étrangère est une chose, choisir la langue en est une autre. Alors, quel choix privilégier ? Comment bien choisir la langue orientale à apprendre ? Dans quel avenir se projeter ?

Pourquoi apprendre une langue orientale ? Quelle langue choisir ?

De bons choix pour optimiser les opportunités

Apprendre une langue orientale peut paraître superflu. Mais s’initier à une langue étrangère, c’est avant tout acquérir de nouvelles compétences linguistiques. Certaines langues nous fascinent plus que d’autres, et c’est cet attrait spontané qui nous motive en premier lieu dans la décision de l’apprendre. De leur côté, les établissements qui se sont spécialisés dans l’enseignement des langues orientales ont permis aux étudiants de doubler leur compétence : l’apprentissage de la langue d’une part, et la connaissance de la culture du pays à travers son histoire ancienne et contemporaine, d’autre part. Enfin, compte tenu des relations privilégiées d’ordre historique ou commercial entre les nations occidentale et orientale, apprendre les langues orientales devient incontournable. L’apprentissage trouve en effet tout son intérêt lorsque des enjeux sont à la clé.

Permettre une ouverture interculturelle et favoriser les échanges

Effet de mode ou choix fondamental ? Il faut savoir que toutes les langues orientales n’ont pas le même rôle ni le même rayonnement à l’international. Certaines langues comme le coréen ou l’arabe par exemple, ne sont parlées que par des locuteurs dont c’est la langue maternelle. D’autres, par contre, créent leur place parmi celles couramment parlées et utilisées au niveau international, à l’instar du japonais et du chinois mandarin. Le rayonnement de la langue sera alors différent, à l’image du russe qui reste sous-utilisé, bien que la Russie soit proche de l’Europe. Aujourd’hui, dans une optique d’ouverture entre les cultures occidentale et orientale, des projets d’immersion sont mis en place dans le milieu éducatif. Afin de promouvoir une interaction réelle, dont l’objectif est d’encourager un échange culturel dès le jeune âge, l’étudiant est amené à renforcer son ouverture d’esprit à travers une meilleure connaissance de l’autre.

Des occasions à saisir et plus que des issues

Que ceux qui craignent de ne pas faire le bon choix se rassurent : de plus en plus d’occasions permettant la pratique des langues orientales se créent avec le développement de la mobilité et la vitesse des échanges d’informations. En outre, connaître une langue orientale est un atout rare dans le monde professionnel. Ces formations en langue orientale sont de fait des ouvertures vers des voies professionnelles multiples. L’interprétariat, la traduction, le tourisme et l’enseignement en sont d’ailleurs des débouchés dits « classiques », mais tout à fait enrichissants. Cependant, ce sont les entités et organismes qui ont profité de la vague d’échanges économiques, et dans lesquels s’entretiennent constamment bon nombre de pays, qui ont ravivé ce besoin d’apprentissage. C’est le cas du chinois mandarin qui est devenu une langue orientale d’atout dans le monde professionnel, dans l’intérêt d’une compréhension mutuelle dans les affaires.